Sur ma couche m’agite, mon esprit est en veille
Mes pensées tourbillonnent en kaléidoscope
Elles se choquent et cognent, elles se télescopent
Ouragan monstrueux qui effraie mon sommeil.
Je crains de retrouver les cauchemars honnis
Qui trahissent mes songes de viles félonies
Zébrant l’obscurité de ses griffes sanglantes
Hantant mes nuits sombres de zombies d’épouvante.
J’élabore en secret mes films catastrophiques
Toujours ont une fin pathétique et tragique
Les scénarios morbides ne sont que calomnies
Pour mon âme engluée aux toiles d’insomnies.
Lorsqu’enfin mon cerveau m’accorde le sommeil
Libérant tout mon corps de l’emprise spectrale
Que je plonge en silence dans un voyage astral
La sonnerie stridente émane du réveil.
Bérengère- 4 janvier 2008