Société décadente où l’individualisme
Dispute les honneurs au matérialisme
Société atrophiée quand tous les égoïsmes
Ne voient leur avenir qu’au travers de ce prisme.
Bien des choses futiles ont pris trop d’importance
Aveuglant nos pensées, laissant dans l’ignorance
nos esprits embrumés par tant d’indifférence
Laissant l’âme perdue à une pâle errance.
Une course effrénée à la consommation
Devenue une cause, véritable mission
Mais ce ne sera pas dans ces vaines passions
Que l’humain obtiendra quelconque absolution.
Ce sont tous les sourires et tous les petits riens
Qui donne l’envie d’être et de tendre la main.
Il faut se souvenir pour un plus beau destin
Que le mieux est toujours un ennemi du bien.
Bérengère- 9 janvier 2008