Tel un phényx en flamme
Revivent le calame,
La lave des stylos
Qui embrase ma peau.
Déchirés mais vivants,
Mes oripeaux sanglants
Flottent aux vents des maux
M’énivrant de ses mots.
Les entrelacs noueux
Se tordent sous la plume
Sous le poids de l’enclume
De mon esprit brumeux.
Ô mes pensées obscures,
Ô mes pensées impures,
Souillez donc le papier
En lacets torturés.
Bérengère
29/09/12