Un pauvre hidalgo, un cavalier errant
Rêveur idéaliste et fou d’imaginaire
A transformé sa vie en extraordinaire
Où les moulins à vent sont farouches géants.
Il arpente l’Espagne en quête d’aventures
Est par monts et par vaux sur sa fière monture
Pour combattre le mal, aider les opprimés
Un serment sur l’honneur pour tout preux chevalier.
Les auberges ordinaires sont châteaux enchantés
Les jolies paysannes de magnifiques fées.
Mais l’élu de son cœur, sa belle Dulcinée
Inconnue à ses yeux, il jure fidélité.
Avec son écuyer, le bon Sancho Panza
Il brave les archers, libère les prisonniers
Mais provoque souvent d’improbables dégâts
Au cours de ses voyages le long de ces sentiers.
Un jour vaincu pourtant par une Blanche Lune
Il s’en va dans son antre y chercher sa fortune
Y trouve la sagesse et meurt comme il convient
Entouré par l’amour et l’affection des siens.
Bérengère-29 janvier 2008