D’où vient l’esprit malin qui me pousse à écrire
Sur la noirceur humaine en douloureux soupirs?
Ne sais-je donc puiser que dans l’obscurité
Pour jeter mes poèmes sur un bout de papier?
Il serait plus joyeux de chanter les amours
Des amants enlacés au creux d’un lit de feuilles
Mais les sombres pensées cette gaieté effeuille.
Elles tournoient en moi comme un vilain vautour.
De l’hymne à la nature je ne suis désinvolte
Mais toutes ces souffrances me poussent aux révoltes.
L’enfance maltraitée, les femmes torturées
Les cancers dévorants de notre société…
Ma plume sera morte quand le monde vivra
Qu’enfin dans le bon sens la Terre tournera.
Un bonheur absolu apaisera mon âme.
L’homme ne sera plus la genèse de drames.
But I have no dreams, ce n’est qu’une illusion
Le jour n’est pas venu où mon inspiration
Cessera de cracher ses braises de colère
Et ses rimes zébrant toute feuille d’éclairs.
Bérengère 26/02/2008