Témoin de sa colère, sa cime rougeoyante
Vomit de longs geysers d’une lave brûlante
Qui coule sur ses flancs escarpés et hostiles
En une course avide de consumer la ville.
De sa poitrine ardente des nuées de fumées
S’échappe violemment en bombes et scories
Ces tephras de l’enfer s’abattent sans pitié
Sur les êtres vivant qui tombent dans les cris.
Le ciel s’obscurcit de nuages grisâtres
Qui pleurent une pluie de cendres et poussières
L’air est alors plus chaud que le plus chaud des âtres
La fournaise engloutit toute la fourmilière.
Le volcan diabolique envoie jusqu’au chevet
Des fourmis égarées ses gaz mortifères
Sa mortelle besogne est enfin achevée
Il peut se reposer auprès de Lucifer.
Bérengère
20/01/2008